Activités de recherche Sismob

Les objectifs scientifiques de Sismob sont ceux des expériences qui utilisent son matériel.

Les domaines les plus classiques d’utilisation des instruments de Sismob sont les études d’imagerie de la structure de la lithosphère (ex. : Afar, Pyrénées, Anatolie, point chaud de La Réunion), de la structure d’édifices volcaniques (ex. : Soufrière de Guadeloupe, Piton de la Fournaise, Mérapi), et les études d’aléa sismique (ex. : Liban), ou encore des glissements de terrain (Harmalière).

Le parc SisMob peut aussi être déployé sur des interventions post-sismiques, sous réserve de disponibilité de matériel. Des équipes françaises ont ainsi pu s’impliquer de façon significative après les séismes de l’Aquila (2009, Italie, M6.3) et Maule (2010, Chili, M8.8). En ce qui concerne les interventions post-sismiques sur le territoire national, le parc SisMob bénéficie d’une réserve de cinq stations sismologiques dédiées, ainsi que 16 stations autonomes de type Nodes. Les séismes qui se sont produits le 11 novembre 2019 en Ardèche (Le Teil, M.5) ou encore le 16 juin 2023 en Charente Maritime (La Laigne, M4.9) ont bénéficié à la fois des stations de réserve, et d’une disponibilité de matériel, portant respectivement à 35 et 21, le nombre de stations sismologiques ayant pu être mobilisées.

Quelques exemples de recherches menées avec l’aide des instruments SisMob

• Deep-Trigger : caractérisation des signaux associés aux glissements lents (consulter le site du projet Deep-Trigger)
• Improve : imagerie et suivi temporel du volcan Krafla-Islande (consulter le site du projet Improve )
• Lisisker : Caractérisation de la sismicité des Iles Kerguelen
• La Laigne : suivi post sismique du séisme de juin 2023 (lire l’article La Laigne)
• Harmalière : suivi du glissement terrain (Isère)
• GreenlandSeismic : instrumentation du glacier Insunnguata Sermia au Groenland